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Walter homme ! Médor chien ! Walter Médor est né et devient le nom d’emprunt choisi par le groupe, celui d’un personnage fictif mi-homme, mi-chien,  un hybride  100% batard .

De sa tanière et sur les cendres d’un monde en déconstruction Walter Médor contemple son jardin, sa ville, son territoire sa planète et bien d’autres étendues encore.

Cet anti- héros des temps modernes à un avis sur tout et surtout un avis qu’il se dépêche de divulguer au hasard de ses rencontres, de ses concerts, de ses malaises, de ses vomis…

Comme ses semblables Walter Médor est lâche et courageux, riche et pauvre, punk et pieu, beau et malhonnête et malgré tous ses travers il reste un poète en sommeil, un artiste qui s’ignore.

Parfois engagé, souvent dégagé, il peint dans ses récits le monde tel qu’il le voit depuis le judas de la porte de sa niche, il brosse le portrait de ce qu’il appelle « l’idiocratie », berceau de l’amour, de la liberté, de la pornographie, de la fraternité, du fric et de l’égalité, un monde de paradoxe et d’exubérance, de poésie et d’esthétique, de misère et de jalousie, de paresse et de mensonges, d’obéissance et de vulgarité…

Musicalement le groupe est composé d’un batteur subtil mais brutal, d’un bassiste tonitruant aux sons cosmiques, d’un guitariste barbu qui à ses heures déchire le piano à bretelles et d’un chanteur de variétés rock qui fait pleurer sa guitare à cinq cordes sans mélodie languissante.

Du rock putain ! Ça crache et ça dégueule dans les gamelles !

Et l’amour dans tout ça ?

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