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Textes

Demain je serais là

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Demain je serai là allongé sur ce lit

Une journée de tourment pour une nuit de répit

D’abord un petit verre et mon corps se redresse

Retrouver mes fonctions pour traquer la sagesse, demain

 

Demain je serai las de ne plus supporter

Ces jours de face à face avec une conscience erronée

Encore un petit verre et l’esprit s’engourdit

L’ivresse se mérite se construit comme un rite, demain

 

Et demain si je souffre se seront les maux du bonheur

Illusoires comme un gouffre habillé de couleur

Encore un petit verre et mon crâne se défonce

Allongé face à terre j’attendrai la réponse, demain

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Et je rêve éveillé je vis dans un mirage

Les méninges imbibées par ces jours de ménage

Les yeux décolorés comme ceux d’un oiseau en cage

Suppliant implorant le dompteur de nuages

Un départ sans bagage un voyage périlleux

Pour une vie sans nuage, un paradis précieux

Où l’orchestre céleste viendra alors s’accorder

À mes jours de paresse ceux d’un rêveur aviné

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Demain je serai là allongé sur ce lit

Une journée de tourment pour une nuit de répit

D’abord un petit verre et mon corps se redresse

Retrouver mes fonctions pour traquer la sagesse, demain

 Par la fenêtre de mon auto

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 Par la fenêtre de mon auto

Je vois passer des gens pressés

Ils semblent nager sur le dos

Ils semblent marcher à côté

De leurs chaussures à leur pointure

La tête au fond de leurs souliers

Sur une route qui sent l’usure

Sur un trottoir trop abimé

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 Par la fenêtre de mon auto

Je vois des immeubles carrés

La géométrie c’est si beau

Je veux apprendre à dessiner

Des sourires sur tous les visages

Des ventres ronds aux affamés

Des cœurs aux rapaces de passages

La vie c’est dur à colorier

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Par la fenêtre de mon auto

Je prends ce qu’il faut pour rêver

Je respire fort et puis je plonge

Comme un nageur de brasse coulée

Lui qui s’enivre dans d’autres mondes

La vie c’est un peu une apnée

Le cerveau est une petite bombe

Faut se réveiller pour ne pas crever

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Par la fenêtre de mon auto

Je vois des nuages gris foncés

Je vois le soleil sur le dos

Je vois mourir cette journée

Beaucoup trop longue et sans issue

Dans un ennui apprivoisé

Au dénouement trop attendu

C’est la nuit qui vient de tombée

 

 Par la fenêtre de mon auto

Je vois des étoiles scintillées

Je fais un clin d’œil à la lune

Elle me regarde un air gêné

La nuit est un mouchoir jetable

Où mon ombre ne veut plus marcher

A mes côtés c’est regrettable

Toujours s’enfuir accélérer

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Par la fenêtre de mon auto

Un paysage veut défiler

Je baisse ma vitre il fait si beau

Je l’invite à m’accompagner

Par la fenêtre de mon auto

Des oiseaux volent par millier

Ils me disent que la terre est ronde

Mais dans ma tête tout est carré

Dans ton accordéon

 

Juste après le néant

Il y a eu la création

Dieu est-il existant

En voilà une question

Moi je reprends des nouilles

Et un petit canon

Tu parles d’une entourbrouille

Ce n’est que religion

Alors nous on rigole C’est la récréation

Car pour refaire le monde

Faut faire la décréation

Alors nous on s’envole au fond de nos chansons

Deux ou trois verres suffisent,

Prends ton accordéon !

Quand mes nuits font naufrage

J’attends le petit jour

Je ne suis qu’un oiseau en cage

Qui fait peur à l’amour

Au fond des saxophones

Ou dans l’accordéon

J’aime les oiseaux qui volent

Au-delà des chansons

Alors nous on s’envole, on s’accroche à tes mots

On traine nos casseroles, nos bites et nos couteaux

Alors on rafistole au fond de nos cerveaux

On découd on récole, des pansements sur nos maux (mots) !

Quand j’en vois deux qui passent

Mon sang ne fait qu’un tour

S’il faut refaire le monde je ne passerai pas mon tour

C’est une question de survie

La planète n’a plus le choix

Moi qui ratais ma vie

J’ai retrouvé ma voie

Même si on exabuse, c’est un sujet sérieux

Ne croyez pas qu’on s’use

Et qu’on ferme les yeux

Alors nous on bricole autour de nos chansons

Il y  a des oiseaux qui volent

Dans ton accordéon !

Si on rêvait plus fort

On pourrait constater

Qu’il vaut mieux faire l‘amour

Plutôt que se bagarrer

Si on rêvait plus fort

On pourrait constater

Que le monde n’est pas mort

Mais à réinventer

Nous on s’agite sur les podiums

Ça nous fait croire nous, Qu’on est des hommes

Il n’y  a plus d’oiseaux Dans les chansons

Fais nous rêver, dans ton accordéon 

Attack Médor

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La nuit les chiens hurlent à la mort

Peut-être veulent-ils manger la lune

Peut-être que la lune est bonne

Peut-être. Mais on ne le sait pas

 

D’ennui, les chiens hurlent à la mort

Peut-être en ont-ils assez de leurs vies

Peut-être en ont-ils assez des hommes

Peut-être mais on ne le sait pas

 

Assis couché, assis couché debout !

 Je n’en peux plus de ce vieux chien je n’en peux plus de ce vaurien

Assis couché, assis couché debout !

Je n’en peux plus de ce clébard quand il détruit tous mes placards

Assis couché, assis couché debout !

 Je n’en peux plus de ce vieux chien je n’en peux plus de ce vaurien

Assis couché, assis couché debout !

C’est vrai qu’il est con comme un âne alors que les autres bossent dans les douanes

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La nuit les chiens hurlent à la mort

Peut-être veulent-ils manger la lune

Peut-être que la lune est bonne

Peut-être. Mais on ne le sait pas

Taxi

 

Taxi emmène moi

Là où le soleil brille la nuit

Là où il ne fait jamais froid

Là où le ciel n’est jamais gris

 Montre-moi le bout du chemin

 Montre-moi tous les raccourcis

 Puis conduit moi jusqu’à

Demain la chance me sourit

 

Taxi envole toi quitte

 La terre ce confetti

Oh je t’en prie emmène-moi

 Fuyons vers d’autres galaxies

Taxi réponds moi

 Oui réponds moi je t’en supplie

 J’ai de la route et puis j’ai froid

Demain la chance me sourit

​

Taxi entends tu

C’est le rugissement de la terre

Les hommes sont devenus fou

Ils jouent au foot ou à la guerre

Alors laissons-les ici-bas

À patauger dans leurs conneries

A chanter hip hip hourra

Demain la chance me sourit

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Taxi déposes moi

Nous y voilà tout est fini

Je ne connais pas cet endroit

Mais cela ressemble au paradis

Taxi descends moi

Nous y voilà tout est fini

Je veux danser une dernière fois

Demain la chance me sourit

 jacadi

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Jacadi de lever le bras, alors moi je lève le bras

Et jacadi de lever l’autre, alors moi je lève les deux

Mais jacadi de lever l’autre, Il n’a pas dit lève les deux

J’ai tout perdu c’est de ma faute, je suis vraiment nul à ce jeu

Ce n’est pas ma faute à moi, mais je suis un peu con

Et je suis bien meilleur, au ni oui ni non

Et jacadi dit bonjour et dit merci à l’épicier

Ne court pas dans la cours, et ne fait pas trainer tes pieds

Jacadi ne fait pas la bombe, n’oublie pas ta prière le soir

Et face à la folie du monde, pense à pleurer dans ton mouchoir

Ce n’est pas ma faute à moi, mais je suis un peu con

Et je ne suis qu’une victime de mon éducation

Et jacadi trouve un travail, et ne fout pas ton zizi partout

Fais gaffe au train qui déraille, et n’oublie pas tes rendez-vous

Et jacadi vas-y encore, tu vas avoir de la promotion

Oh vas-y pousse un peu plus fort et je te ferais gagner des millions

Ce n’est pas ma faute à moi, mais je suis un peu con

Et je suis comme tous les autres, rien qu’un bien gentil garçon

Et jacadi lève le coude, et à la tienne mon ami

Mais ce jeu-là me saoul, et je serais bien mieux dans mon lit

Et jacadi garde à vous, bombe le torse et fais le beau

Soit prêt à aller jusqu’au bout, prêt à mourir pour ton drapeau

Ce n’est pas ma faute à moi, mais je suis un peu con

Et je veux être le meilleur quand je serais dans la légion

Et jacadi fais-moi la poule, et dis-moi oui avec les yeux

Mais là jacadi m’embrouille et je serais mieux dans mon pieu

Alors j’ai dit à jacadi, faut qu’il arrête de m’embêter

Moi je fais ce que je veux de ma vie, qu’il n’avait pas à me commander

Ce n’est pas ma faute à moi, mais je suis un peu con

Et je suis comme tous les autres, rien qu’un bien gentil mouton

Et jacadi lève le bras, alors toi tu lèves le bras

Et jacadi de lever l’autre, alors toi tu lèves les deux

Mais jacadi de lever l’autre, il n’ a pas dit lève les deux

Tu as tout perdu c’est de ta faute, tu es vraiment nul à ce jeu

Mais c’est pas ta faute à toi, mais tu es un peu con

Et tu es bien meilleur, au ni oui ni non……

T’es moche

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T’es moche un peu, mais je t’aime quand même

Même si parfois tu me fous la migraine

A t’entendre aboyer, gémir, à t’agiter

Ne joue pas avec le feu !

Et tu mords la queue….

 

T’es moche toujours et ça rime avec amour

Même si parfois je te déteste sans détours

Te voir à quatre pattes, cela me rend rouge écarlate

Tu vas me rendre fou, je reste dans mon trou…

 

T’es moche tout le temps quand tu montres les dents

Même si parfois j’ai songé un instant

A te tordre le coup, à en finir et tout

Ne joue pas avec le feu, ou bien je t’arrache les yeux…

 

T’es moche encore et tu le seras jusqu’à ta mort

Même si parfois je ressens du remord

Cesse un peu de japper de te trainer à mes pieds

Tu vas me rendre fou, je crois que je t’aime et c’est tout…

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Je n’ai pas peur des miroirs, je n’ai même pas peur de vous

Je n’aime pas les histoires à dormir debout…

Je n’ai même pas peur du noir et je n’ai pas peur des hiboux

J’aime bien les histoires d’amour et c’est tout…

Je ne veux pas travailler

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Je ne veux pas travailler

Moi je ne veux que de l’argent

Je n’aime que les jours fériés

Je veux rester un enfant

J’aime voir tomber la neige

Qui recouvre le jardin

Je prends la vie comme un manège

Je me rendors jusqu’à demain

 

Je ne veux pas défiler

Au carnaval avec tous ces gens

On dirait le 14 juillet

Les Champs Elysées c’est emmerdant

Alors je reste à contempler

 Mon nombril tel un enfant

Qui ne sait faire que rêver

Et qui ne veut pas devenir grand

 

Malgré toutes mes volontés

Je me déguise et je fais semblant

Je prends la vie par le coté

Je prends la route et je perds mon temps

Mais je pense à ne pas oublier

De rester libre tel un enfant

Qui aime la neige les jours fériés

Qui ne veut pas non ! non ! devenir grand…

Mes couilles

 

J’ai écrit cette chanson hier, pour devenir milliardaire

Pour chanter dans toutes les radios, à la télé faire le beau

Mais soigne ton vocabulaire, devant les enfants dit ma mère

Elle a raison sans doute, et quand je m’entends, je me dégoute

Tiens ça me chatouille, j’ai des morpions sur les couilles

Je ne sais plus où j’habite, j’en ai aussi sur la j’en ai aussi sur la….

Cette chanson est-elle plus vulgaire que Sarkozy chez Drucker

Qui dit que l’été sera chaud, pour les chômeurs, les sans-papiers les prolos

Cette chanson est-elle plus vulgaire que tous les banquiers de la terre

Tous ceux qui ne jouent jamais au loto, et qui raflent la cagnotte à tous les coups, que c’est beau !

Tiens ça me chatouille, j’ai des morpions sur les couilles

Je ne sais plus où j’habite, j’en ai aussi sur la j’en ai aussi sur la….

Cette chanson est-elle plus vulgaire qu’un porte avion nucléaire

Où s’engouffre tous nos impôts, moi je n’en paye pas j’ai du pot

Cette chanson est-elle plus vulgaire que les américains et leurs militaires

Qui partent en croisade pour de faux, pour du pétrole et du gaz que c’est beau

Tiens ça me chatouille, j’ai des morpions sur les couilles

Je ne sais plus où j’habite, j’en ai aussi sur la j’en ai aussi sur la….

Cette chanson est-elle plus vulgaire qu’une campagne de pub pour tous les magasins Leclerc

Qui disent que les sacs plastique ce n’est pas beau,

 Mais vient quand même chez nous pour remplir ton chariot

Cette chanson est-elle plus vulgaire que la télé pour mémère

Plus les programmes sont idiots, plus on lave, relave et délave les cerveaux

Tiens ça me chatouille, j’ai des morpions sur les couilles

Je ne sais plus où j’habite, j’en ai aussi sur la j’en ai aussi sur la….

Soigne ton vocabulaire, devant les enfants dit ma mère

Elle a raison sans doute et quand je m’entends je me dégoute

Mais cette chanson est-elle plus vulgaire que tous les puissants de cette terre

Qui par leurs actes et leurs propos, nous chient sur la gueule en un mot

 Tiens ça me chatouille, j’ai des morpions sur les couilles

Je en sais plus où j’habite, j’en ai aussi sur la j’en ai aussi sur la, j’en ai aussi sur la bite !

En attendant

 

En attendant la fin du monde

Pense quand même à acheter du pain

Fait de chaque minute, de chaque seconde

Un monde, une vie, un lendemain

En attendant la fin du monde 

Tiens-toi bien droit et puis finis ta soupe

Mets ton chapeau et marche à l’ombre

Soit le premier pour gagner la coupe

 

En attendant la fin du monde

Pense quand même à aimer ton chien

Ton seul ami fidèle au monde

Si ce dernier ne meurt jamais de faim

En attendant la fin du monde

Hurle la nuit, comme un vieux loup

Loup solitaire jusqu’à la tombe

Reste sauvage, reste debout

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En attendant la fin du monde

Pense à muscler ton corps si mou

Fais le sourire de la Joconde

Et aime ton prochain par tous les trous

En attendant la fin du monde

Pense quand même à acheter du pain

Des cigarettes ou bien une bombe

Pense surtout  à sortir ton chien

Assis au bord du monde

 

Assis au bord du monde

Je reste là à contempler

Le bruit du train l’odeur du immonde

Dans  cette ville qui me fait trembler

Et je survole à mille lieux

Mon ombre en train de déambuler

Près de ces femmes aux formes rondes

Qui ne font rien que de me toucher

 

Je ne sais pas ce qui m’entraine

Ce qui me force à replonger

Qui m’envahit comme la gangrène

Qui fait planer mon canapé

Je nage au milieu des baleines

Je grimpe au toit des cocotiers

Je serai pour toi ma reine

Le bel amant tant espéré

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J’entends le bruit du monde

Qui me murmure comme un aveu

Que tout se vit en chaque seconde

La nuit le jour même s’il pleut

Alors je profite de ces nuits

Où tous mes rêves se bousculent

Et quand vient s’immiscer l’ennui

Je saute sur mes testicules

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Dans ces voyages noctambules

Où rien ne semble s’y passer

Je sens venir la solitude

Votre présence peut la combler

Je me réveille dans ce refrain

Epuisé par tant de torture

J’ai hâte que se termine demain

Pour fuir vers d’autres aventures

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